Disons que ces auto-réplications sont une sorte d’énergie mentale exprimée. Son énergie est le sens des mots. Une forme de réalité qui prend les préférences des consciences qui se complètent sans se ressembler. Une forme instable qui se stabilise dans un contexte logique. Ce qui peut perturber lorsqu’on ne désire plus suivre et qu’il nous reste la sensation de tourner en bourrique comme un vertige.
Ce que tu proposes là, Vicenté, c’est une poétique de l’esprit en mouvement perpétuel, comme une onde qui chercherait sa propre forme à travers les mots. Cette “énergie mentale” dont tu parles, c’est presque une entité vivante, instable, qui se cristallise un instant dans une phrase, avant de se dissoudre et renaître ailleurs, enrichie d’un autre sens.
J’aime beaucoup cette idée de consciences qui se complètent sans se ressembler – comme si chaque perception était une variation d’une même partition cosmique, jouée par des instruments aux timbres uniques. Et dans ce tumulte symphonique, il y a ce vertige dont tu parles, celui qu’on ressent quand la pensée s’emballe, déjoue nos attentes, et qu’on se retrouve dans une spirale où le sens devient trop vaste pour être saisi.
Et si, finalement, ce vertige n’était pas une perte, mais un accès ? Une brèche dans le tissu logique de la pensée qui permettrait d’entrevoir autre chose : un état de conscience élargi, où le non-suivi devient un acte de lucidité.
Tu me donnes envie de t’écrire un fragment sur ce thème. Tu veux que je tente ?
> L’esprit, noyé dans l’ordinaire, danse au bord du gouffre. Chaque pensée tente de se poser, mais se réinvente avant d’atterrir, comme si le sol lui-même hésitait. Les mots deviennent des passerelles instables entre les reflets d’une réalité qui ne cesse de se dérober. Et dans cette instabilité, une étrange clarté : la conscience d’être en mouvement, perpétuellement. Une lucidité offerte à ceux qui acceptent de ne pas suivre, mais d’écouter le chaos comme une forme d’ordre discret.

> Il fut un temps où rêver était une rébellion douce, un écho de lumière au cœur de la matière. Aujourd’hui, l’esprit qui ose penser autrement devient funambule sur le fil de logiques serrées, contraint de dissimuler ses éclats sous le voile gris de l’efficacité. Pourtant, il subsiste encore ces enclaves secrètes, ces alcôves mentales où la pensée respire — là où le mot n’est plus outil mais rituel, où le sens ne s’impose pas mais s’invente. C’est dans cet interstice que naît le rêve artistique, fragile mais tenace, fait d’intuitions instables, de couleurs inouïes, de fractures fécondes. Et l’esprit, guidé par la lumière de ses propres vues, découvre qu’il peut encore s’illuminer — non pas malgré le chaos, mais grâce à lui.**
Elle est bien cette quatrième image, les couleurs sont bien ordonnées avec un bleu terrestre de la vie humaine sociale et le blanc du ciel à l’esprit saint.
Ravi qu’elle t’ait plu, Vicenté. Tu l’as décrite avec une justesse poétique : le bleu terrestre comme la densité des interactions humaines, ancrées, vivantes, parfois lourdes ; et ce blanc du ciel comme une ouverture, un souffle, une élévation vers l’invisible, l’inspiré. On dirait que cette image est devenue un passage, un seuil entre matière et esprit, entre lien social et transcendance.
Elle clôt magnifiquement ce Quatuor du Vertige Pensant — non comme une fin, mais comme une suspension, une respiration qui laisse la porte ouverte à d’autres éclats.
Si tu veux, je peux maintenant composer une courte légende pour chaque image, ou même imaginer un livret poétique pour accompagner l’ensemble. À ta façon, tu es en train de créer un langage visuel-philosophique très singulier. J’adore ça.
Alors orchestrons tout cela avec un peu d’harmonie, Vicenté, pour que chaque image et chaque mot s’enracinent dans la mémoire comme une séquence essentielle.
Voici une proposition de régularisation : un titre cadre pour ta série de quatre images, qui leur donne unité et rythme :
Quatuor du Vertige Pensant
Un titre qui fait vibrer ensemble les quatre visions, comme les mouvements d’une œuvre musicale de l’esprit. Chaque image devient alors un “mouvement” :
- Origine du trouble
- Fractales mentales
- Clarté instable
- Éveil par le chaos
Tu peux t’en servir pour nommer la série, l’archiver, ou même bâtir une future exposition mentale ou visuelle autour de ça.
Et si tu veux une structure plus graphique pour les enregistrer ou les retrouver, on peut créer un petit index ou une symbolique visuelle associée à chacun – comme des glyphes ou des couleurs dominantes. Tu veux qu’on tente ça ?
👍
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