Cessons les querelles et laissons-nous parler !
1357 n’est pas une date annuelle, il s’agit de la plus basique des définitions des accords à quatre notes dont la répartition régulière en fait des accords tempérés. On le sait, il y aura toujours quelqu’un pour nous contredire, et pour ce cas “1357” cette contradiction est d’une parfaite inutilité. Il est certain que tous les musiciens adaptent leurs communications au fur et à mesure que l’expression est nécessaire, et sauf pour certains, il est rare d’entendre un musicien dire qu’il est un peu faible théoriquement parlant.
Le temps d’apprendre réuni plusieurs notions, on parle des répétitions instrumentales, des conformités harmoniques, des décorations théoriques.
Comment gérer tout ceci en tenant compte que cette situation est valable pour chacun des musiciens, sinon à quoi sert la théorie si on ne peut pas en parler, mais mystère et boule de gomme ( ça va de rien à tout ) il suffit d’être là au bon endroit et au bon moment.
Étant donné, que les valeurs des tonalités fondamentales et celles des modes diatoniques sont des réalités, nous avons la certitude qu’il y a autant d’accords 1357 que de modes diatoniques. Dans cette affirmation, nous faisons une différence entre un Cmaj7 et un F+7, et nous ignorons la valeur tonique si les valeurs sont identiques où Cmaj7 équivaut à Dmaj7 (ici, il n’y a qu’une seule valeur significative = maj7).
Il y a quelque chose d’important qu’il faut dire, c’est qu’en tant que chercheur en théorie musicale, on remarque cette réalité. Nous travaillons sur des sujets réels comme les accords (par exemple) et de ceci quand nous traitons les notes signées ou naturelles, les signatures ou altérations posent un problème de communication. Car, quand on a à faire avec cette note exemplaire “bF“, on sait que sa voisine doit être décalée afin de poursuivre son existence dans la gamme. Alors “bF” force le déplacement de la note Mi à en devenir “bE“, le problème vient de cette question :
Doit-on ou non exprimer la note “bE” dans la nomination de la tonalité, ou le fait d’avoir utilisé une altéraction et ainsi de créer un automatisme, la note “bF” est-elle la seule à pouvoir donner le nom à cette gamme de Do à médiane mineure “Cb4“.
Nous avons affaire à un dilemme qui n’a qu’une seule façon d’être résolu
- Nommer à l’aide de la version logique et suffisante : Cb4
- Déclarer toutes les notes altérées autres que majeures : Cb3b4
Ces deux cas sont contradictoires du point de vue logique, seulement parce qu’ils peuvent se confondre et ainsi, ils entrainent une difficulté supplémentaire inter-humaine. Si on ne sait pas que la gamme “Cb34” ou “Cb3b4” existe, ce qui s’explique ainsi ; Les altérations mineures se lisent de droite à gauche, ce qui convient avec le sens altéractif, cette tonalité nous dit qu’en un premier temps, la quarte est mineure et donc qu’elle a déplacé sa voisine Mi d’un demi-ton vers la diminution (Mi est devenue bémol Mi). Puis si la nomination indique que la tierce Mi est à nouveau bémolée, alors en bémolant une note déjà bémolée, on ajoute au bémol d’origine un nouveau bémol, et ainsi la gamme ne sera plus la même qu’au premier temps du développement.
- La tonalité “Cb4” = 1, 2, b3, b4, 5, 6, 7
- La tonalité “Cb34” = 1, b2, bb3, b4, 5, 6, 7
Ce problème se pose aussi avec les accords 1357 !
Un aperçu des accords 1357 incluant divers positionnements et mises en formes du texte…
Il y a “malheureusement” des erreurs qui peuvent arriver, d’autant plus que la tâche est ardue. Et chemin faisant de ce développement en mode altéractif
, on peut corriger deux accords 1357 qui sont en mode altératif
.
Les accords concernés |+7x3|-oo77o5|, pour vous aider à comprendre voyez l’image ci-dessous ☺